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Guillaume Canet - Page 2

  • La nouvelle guerre des boutons

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    C’est sur le chemin de l’école que les frères Gibus (Théophile Baquet & Clément Godefroy) ont surpris ceux de Velrans en train de chasser des lapins sur leurs terres ; un véritable affront ! Pour Lebrac (Jean Texier) et tous ses potes d’enfance de Longeverne, l’honneur du village doit être défendu et leurs adversaires n’ont qu’à bien se tenir. Pendant ce temps, l’école accueille une nouvelle élève Violette (Ilona Bachelier), la filleule de Simone (Laetitia Casta) et tous les garçons sont subjugués par cette jolie demoiselle. Cette dernière n’est pas arrivée à Longeverne totalement par hasard ; le pays est sous l’occupation nazie et de par ses origines juives, elle doit se cacher pour éviter d’être capturé par les officiers allemands.

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    Après La guerre des boutons de Yann Samuell, c’est maintenant au tour de Christophe Barratier de proposer sa version. Ce qui est sur c’est que ce n’est pas avec La nouvelle guerre des boutons que les critiques arrêteront de reprocher au réalisateur de surfer sur la vague de la nostalgie. Pour en  revenir sur le film, l’approche de situer l’histoire au cœur de l’occupation allemande apparait comme une bonne idée seulement ça manque de développement ; on reste très proche de l’œuvre d’Yves Robert avec un gros clin d’œil à la célèbre citation de Tigibus. On aurait bien apprécié une plus grande prise de risque à travers un scénario plus remanié mais ce film, qui se défend d’être un remake,se contente vraiment du minimum.

     

    Il faut le voir pour : Recoudre vos boutons à la mode parisienne.

  • Last night

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    Ce devait être une soirée agréable pour Joanna & Michael Reed (Kieira Knightley & Sam Worthington) mais cela s’est terminé par une dispute. Joanna a en effet que son mari a passé la soirée en compagnie de Laura (Eva Mendes), une collègue de travail dont elle n’avait jamais entendu parler auparavant. Le retour à l’appartement s’est donc soldé par une crise de jalousie en bonne et due forme d’autant plus que le lendemain, Michael devait repartir en voyage d’affaires à Philadelphie avec elle. Les esprits reposés, Joanna se rend compte qu’elle s’est laissé emporter mais au même moment elle retrouve Alex (Guillaume Canet) de passage à New York, un homme qui a énormément compté dans sa vie. Le jeune couple séparé va ainsi vivre une dernière nuit où tout sera remis en question.

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    Envie d’une partie à quatre ? Je vous rassure, Last night ne mange pas de ce pain-là et finalement on le regretterait presque quand on constate la torpeur dans laquelle nous plonge ce film. Bon ok, le casting est soigné d’autant plus qu’on compte notre frenchie Guillaume Canet parmi le quatuor mais en dehors de ce souci d’esthétisme il est bien difficile de ne pas s’assoupir devant cette nuit interminable. Que ce soit Kieira Knightkey avec Canet ou encore Eva Mendes avec Sam Worthington, on ne perçoit jamais ce désir latent chez les couples. En résumé, beau casting pour un film trop mou et donc un beau gâchis !

     

    Il faut le voir pour : Jeter un œil sur les livres de votre copine pour s’assurer qu’elle ne cache pas de photos de son ex.

  • Les petits mouchoirs

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    Chaque année, toute une bande de potes d'enfance se retrouvent chez Max (François Cluzet) pour passer des vacances ensemble mais un drame est venu bouleversé leurs habitudes. Ludo (Jean Dujardin) a eu un grave accident de la route et est sérieusement touché mais les médecins sont optimistes. La bande hésite alors à partir en vacances et finalement ils décident qu'ils n'y resteront que 2 semaines, le temps que Ludo puisse reprendre des forces. C'est l'occasion pour tout le monde de se détendre même si Antoine (Laurent Lafitte) reste accroché à son portable, Marie (Marion Cotillard) parait anxieuse et qu'il y a comme une certaine tension entre Max & Vincent (Benoit Magimel).

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    Ce n'est pas peu dire qu'il s'agit là d'un des évènements cinématographiques de l'année et on ne s'y est pas tromper ; Guillaume Canet signe là le plus beau film de sa jeune carrière de réalisateur. On ne peut pas rester insensible devant Les petits mouchoirs, d'abord parce que son histoire est universelle mais surtout parce qu'elle est tellement authentique qu'elle trouve forcément un écho en chacun de nous. Et puis que dire de ce casting 5 étoiles ; on rit énormément (en grande partie grâce aux tribulations de François Cluzet) en compagnie de cette bande mais les larmes seront également de mises lors d'un dénouement émouvant. Même si l'on peut déplorer quelques défauts comme ce prologue choc mais qui coupe un peu les ailes au départ du film, ça mérite largement le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Parler avec votre riz avant de le cuisiner !

  • Le dernier vol

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    1933. A cette époque, le Sahara est un territoire conquis par la France mais la présence des militaires est accueillie de manière mitigée. Antoine Chauvet (Guillaume Canet) Tente de pacifier les relations parfois houleuses entre l'armée française et les touaregs. C'est dans ce contexte bien particulier que Marie Vallières de Beaumont (Marion Cotillard), une aviatrice, arrive pour demander de l'aide afin de retrouver son compagnon. Celui-ci s'est en effet écrasé avec son avion dans le désert du Ténéré, une région qui n'est pas sans dangers mais son sauvetage est loin d'être une priorité pour l'armée. L'obstination de Marie va finir par payer.

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    En couple à l'écran comme dans la vie, Marion Cotillard & Guillaume Canet se retrouvent après Jeux d'enfants devant les caméras de Karim Dridi. Le réalisateur du très bon Khamsa quitte les rives phocéennes pour les paysages désertiques sans fin du Sahara en adaptant l'histoire vraie de Bill Lancaster. Le désert c'est aussi ce qui définit Le dernier vol où il ne se passe strictement rien si ce n'est un long voyage où Guillaume Canet se chamaille avec son supérieur pendant que Marion Cotillard joue la veuve éplorée. Le développement des personnages était intéressant mais le rythme irrégulier du film finit par voir raison de notre patience.

     

    Il faut le voir pour : Rester attaché à votre dromadaire si jamais vous vous perdez dans le désert, il a un instinct de survie plus développé.

     

  • L’affaire Farewell

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    Début des années 1980 à Moscou, l’histoire est en train de s’écrire car nous sommes en plein coeur du conflit que l’on connait aujourd’hui comme La guerre froide. Au départ, Pierre Froment (Guillaume Canet) voulait juste rendre service en servant de messager mais sa rencontre avec Sergueï Gregoriev (Emir Kusturica), agent du KGB va être déterminante pour sa vie future. C’est à partir de ce moment là qu’il est devenu le seul interlocuteur pour Gregoriev qui lui confie des informations de la plus haute importance. Ce que l’on surnomme en haut lieu L’affaire Farewell est d’une telle envergure qu’elle implique des chefs d’état comme Ronald Reagan (Fred Ward) ou encore François Mitterrand (Philippe Magnan).

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    Se reposant sur des faits réels, L’affaire Farewell s’annonçait comme un thriller passionnant mais dès lors que l’intrigue a été mise en place, le film nous abandonne dans l’expectative. Christian Caron préfère alors s’attarder sur la vie personnelle des deux personnages campés respectivement par Guillaume Canet & Emir Kusturica reléguant pratiquement l’aspect espionnage au second plan. D’une affaire d’importance internationale, on passe à des choses futiles comme l’adultère de Gregoriev ou la crise maritale de Froment. De cette grosse baisse de rythme, le film ne s’en relèvera à aucun moment malgré un duo d‘acteurs prestigieux ; scénario potentiellement intéressant mais résultat final indigeste !



    Il faut le voir pour : Verrouiller les portes de votre voiture quand vous vous arrêtez aux feux rouges.

  • Espion(s)

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    Il n’y a encore pas si longtemps Vincent (Guillaume Canet) bossait à l’aéroport de Roissy avec son pote d’enfance Gérard (Bruno Blairet). De temps à autre, ils se permettaient d’ouvrir des bagages pour récupérer 2-3 bricoles qui leur plaisaient jusqu’au jour où ils tombent sur une valise diplomatique. Gérard sort un flacon de parfum qui s’avère en fait être un dangereux explosif et il meurt quelques instants plus tard à l’hôpital. Vincent lui se retrouve impliqué dans une affaire dont il n’avait pas idée et est recruté par la DST pour récolter plus d’informations sur le propriétaire de la valise. Il débarque ainsi à Londres où il se fait passer pour le membre d’une ONG.

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    Ça part sur les chapeaux de roue et on trépigne d’en savoir plus mais très vite, tout retombe à plat ! Espion(s) préfère s’attarder sur les rapports entre Guillaume Canet et la belle Géraldine Pailhas plutôt que de développer un peu plus le coté espionnage du film et c’est carrément frustrant. Avare en action, on a rapidement fait le tour du film et ce n’est pas les états d’âme du personnage de Vincent qui vont y changer grand-chose. Même la fin est assez grotesque et c’est donc beaucoup de bruit pour pas grand-chose que cette première réalisation Nicolas Saada.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention quand vous versez le lait pour votre thé.

  • La famille Suricate

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    Le désert du Kalahari. Situé dans l’Afrique Australe, c’est un paysage de sable brun qui s’étend à perte de vue où les températures peuvent vous assommer durant la journée et vous glacer le sang la nuit. C’est là que nous allons faire connaissance avec une famille pas comme les autres, la famille Suricate. Ce sont des petits mammifères qui vivent en groupe dans les terriers ; les plus grands doivent veiller sur le reste du clan car les dangers sont grands ! Notre pote Kolo qui vient seulement de naitre va apprendre combien il est difficile de grandir face aux serpents, aigles et lions qui ne pensent qu’à vous dévorer.

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    Le documentaire animalier ne se limite plus à votre télévision et il va falloir s’y faire car ils débarquent en force au cinéma. Cette fois, les caméras s’attardent sur les Suricates, des mammifères peu connus du grand public puisque l’une des rares apparitions fut le personnage de Timon dans Le roi lion. Si La famille Suricate constitue une formidable sortie éducative pour vos enfants, les plus grands risquent de s’ennuyer un peu malgré les très belles images proposées et le semblant d’histoire contée par Guillaume Canet.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir ce qu’est un Suricate

  • Les liens du sang

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    Déjà pendant son adolescence, notre pote Gabriel (François Cluzet) s’introduisait par effraction dans les maisons. Pas étonnant que quelques dizaines d’années plus tard on le retrouve flanqué en prison après avoir été reconnu coupable d’un homicide volontaire. Un sujet délicat dans sa famille d’autant plus que son jeune frère François (Guillaume Canet) est devenu policier. Pour l’heure, les tracas resteront de coté car Gabriel a droit à une perm’ et s’il réussit à trouver du boulot, il pourrait même retrouver sa liberté. Après avoir fêté dignement ses retrouvailles, il reprend le cours d’une vie ordinaire mais peu à peu ses vieux démons ressurgissent.

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    2 frères, 2 destins tragiquement opposés. Adaptation de la biographie Deux frères flic et truand des frères Papet ; pour apprécier Les liens du sang, il faut déjà aimer l’ambiance des années 1970-80. Une époque qui marque le début du grand banditisme français avec notamment l’évocation discrète de l’affaire Mesrine (bientôt au cinéma) et dans un contexte où les médias se régalent de ce genre de fait-divers. Après l’énorme succès de Ne le dis à personne, Canet & Cluzet se retrouvent cette fois devant les caméras pour un policier assez banal. Pas le film du moment mais ça se laisse voir.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais piquer la femme d’un prisonnier.

  • Darling

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    Elle ne rêvait que d’une chose ; épouser un routier pour pouvoir quitter la ferme familiale. Oui, il faut dire que la vie n’a pas vraiment gâtée notre pote Catherine (Océane Decaudain & Marina Foïs), fille de paysans loin d’être étouffée par l’amour de ses parents. Avec le temps, elle avait fini par s’y faire même face au comportement violent de son père, elle se réfugiait auprès de Mme Clément (Sissi Duparc) qui lui apprenait tous les secrets de la pâtisserie. Puis c’est en découvrant la communication par CB qu’elle va rencontrer celui qu’elle croyait être l’homme de sa vie Roméo (Guillaume Canet). Même s’il n’est pas parfait, elle se dit qu’elle finira bien par trouver le bonheur.

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    Inspiré d’une histoire vraie, Darling c’est le témoignage poignant d’une femme qui a été confrontée à la violence sous toutes ses formes dès son plus jeune age. Le sujet est délicat et traité avec une pointe d’humour pour faire oublier un peu la gravité de la chose et le spectateur partage avec joie et tristesse les mésaventures de Catherine. Marina Fois nous fait oublier ses frasques d’ex-Robin des bois pour nous convaincre de tout son talent de comédienne sans oublier la performance tout aussi remarquable de la jeune Océane Decaudain. Un film qui mérite le coup d’œil grâce à cette belle interprétation.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas faire de rencontres par CB

  • Ensemble, c’est tout

     

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    Tout le monde ne cesse de lui répéter, notre pote Camille (Audrey Tautou) n’a pas bonne mine mais elle n’en fait qu’à sa tète. Elle qui refuse de s’alimenter correctement aurait bien besoin de se refaire une petite santé ! Peu après avoir fait la connaissance d’un de ses voisins Philibert (Laurent Stocker), ce dernier va l’accueillir dans son immense appartement. Il a l’habitude d’avoir de la compagnie puisqu’il vit déjà avec Franck (Guillaume Canet), cuisinier qui doit jongler entre son travail harassant et une grand-mère malade.

     

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    Nouvelle adaptation d’un roman, on ne peut pas dire que le film m’emballait des masses mais la réunion de la belle Audrey Tautou et du jeune césarisé Guillaume Canet avait fini par me convaincre d’y aller jeter un œil. Ensemble, c’est tout c’est l’histoire d’individus comme vous et moi enfermés dans une solitude et déçus par les aléas de la vie. La force de ce film est le réalisme donné aux personnages qui leur offre une véritable consistance à laquelle s’ajoutent les talents de Tautou & Canet.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à ne plus dire "Je m’excuse" !